Amine Cadi est un artiste peintre algérien, spécialiste de l’art abstrait, né et bercé à Souk Ahras, une région d’Algérie aux paysages pittoresques, des toiles de fond où il puise son inspiration.

Les montagnes majestueuses, les forêts, les sites archéologiques, les terres, les fermes, l’architecture et les couleurs vives de la ville ont nourri l’imaginaire de l’artiste. Elles restent, encore aujourd’hui, une source intarissable de créativité.

Pour la petite histoire, Souk Ahras est la ville natale de Saint Augustin ainsi que du célèbre philosophe Apulée, qui a vécu à Madaure et écrit le célèbre récit de « L’âne d’or ».

Ses premiers dessins abstraits, réalisés timidement au feutre sur papier marquent le début de sa carrière, dans les années 80. Et ce n’est qu’en 1990 qu’Amine Cadi se lance dans la peinture sur toile, devenue sa raison de vivre bien avant d’être son métier.

Parallèlement à ses créations artistiques, passe-temps plus qu’activité lucrative à l’époque, Amine Cadi a suivi des études d’architecture et s’est essayé à différents métiers, de l’enseignement à la promotion immobilière, en passant par la gestion de projets dans l’hydraulique.

Aujourd’hui, il se consacre pleinement à sa passion et se considère comme un artisan au service de son art. Partisan de la créativité quotidienne, Amine se laisse guider par sa spontanéité et ses intuitions, parvenant ainsi à distinguer, capturer et matérialiser l’impalpable dans ses créations.

Attentif aux énergies, aux fréquences, et autres vitesses ou équations, l’artiste établit des connexions entre le visuel, l’émotionnel et le spirituel. Il en construit une philosophie picturale, codée, abstraite et très poétique, en constante évolution.

Son objectif ? Concrétiser l’abstrait, une manière bien à lui de donner du sens à l’imperceptible. Contrairement aux stéréotypes, la célébrité n’a jamais été son moteur. Amine Cadi aspire à rendre l’art accessible et à offrir une thérapie apaisante à son public. C’est la raison pour laquelle il organise des ateliers de peinture. 

Selon lui, l’art abstrait procure un lâcher-prise tant en phase de création qu’à l’observation. Rejoignant Ruth Richards, à l’origine du concept de « créativité quotidienne », il en est convaincu, adopter des comportements créatifs nous rend plus dynamiques, tantôt réfléchis et attentifs, parfois coopératifs et courageux, mais dans tous les cas, plus sages.

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